Nous sommes tous, un jour ou l’autre, confrontés à l’aggravation in-compréhensible d’une pathologie chronique et invalidante.
En thérapeutes avisés, nous sommes alors amenés à nous pencher sur la notion de champs perturbateurs, problèmesqui engendrent les blocages thérapeutiques, chers aux confrères allemands (Huneke, Pischinger, Voll etc.) L’un des champs perturbateurs parmi les plus fréquents est, sans conteste, l’amalgame d’argent qui emplit les bouches de nos patients.
Sa composition est classiquement :
Mercure, Argent, Cuivre, Etain et Zinc. (A noter que de nouveaux amalgames sont indemne de Zinc).
Du fait de ce plurimétallisme[1], il y a création d’une pile galvanique. (Nous en parlerons dans une autre F.O.S.)
Mais ces métaux qui composent cet « alliage à froid », présentent tous une certaine toxicité , et une pathogénésie bien particulière.
Pensez simplement à faire ouvrir la bouche à vos patients, et regardez si ils ont de nombreux amalgames.
Peut-être aurez-vous alors un élément de réponse à certaines questions que vous vous posez concernant l’aggravation de leur pathologie.
Composants de l’amalgame et image homéopathique du remède.
ARGENT (Argentum met.)
Gastro-entérite nerveuse ; Néphrite avec hématuries. Agitation, vertiges. Troubles de la mémoire, tremblements.
ETAIN ( Stanum met.).
Fatigue avec atonie. Névralgies, colites. Spasme gastrique et ballonnements.
Douleurs de la région hépatique. Descente des organes du bassin.
ZINC ( Zincum met.)
Faiblesse générale avec épuisements, troubles de la mémoire. Vertiges maux de tête. Insomnies avec agitation dans les jambes. Grincements de dents, myospasme, palpi-tations et crampes.